14 décembre 2010

Article dans le Huffington Post

Voici la traduction d'un  article paru dans le Huffington Post. Comme d'hab, vous ne m'en voudrez pas si ce n'est pas parfait mais vous pouvez bien entendu me laisser vos commentaires ou remarques.


L'interview se déroule lors de l'enregistrement de l'émission "The Thrilling Adventure".


Huffington Post: Alors, à quoi ressemble l'expérience du théâtre "live"?

Nathan Fillion: C'est comme ça que j'ai débuté. Ici on a l'avantage d'avoir un texte. Avant, je faisait de l'impro, ce qui est beaucoup plus stressant. Et non seulement c'est écrit mais en plus vous avez le texte avec vous. Il y a un n° écrit sur le sol, on vous attribue un nombre: "va te mettre sur ton n°". C'est vraiment très facile. C'est comme les coloriages magiques.

Nathan Fillion et Michael Hogan dans "The Thrilling Adventure Hour


HP: Avez-vous des histoires préférées dans le spectacle?
NF: Ma préférée est Spark Nevada. La dernière fois que je suis venu ici, j'ai joué un personnage, Jefferson Reed, un super-espion nazi destructeur. C'était vraiment un plaisir. J'ai vraiment adoré cette sorte de super mec égoïste et inutile. J'adore ce genre de truc. Mel Gibson c'est les "un homme seul contre tous" moi c'est les "super mecs égo-maniaques inutiles".

HP: Je dois vous demander, à propos de Dr Horrible, Y aura-t'il une suite? S'il vous plaît!!
NF: J'ai appris ça de Joss Whedon, ne jamais dire jamais. J'ai aussi une autre règle à propos de Joss Whedon, ne jamais dire non. Quelquesoiot ce que Joss Whedon veut faire, fais-le.

HP: Comment peut-on dire "non" à Joss Whedon?
NF: On ne peut pas!

HP: Bien, donnez-nous un scoop sur Castle.
NF: Il parait que Castle et Beckett en ont eu assez de la tensio entre-eux et se sont embrassés. (NDT: là, Nathan Fillion énumère toutes façons possibles de dire s'embrasser, de la plus simple à la plus osée et j'avoue que c'est à peu près intraduisible, pour moi du moins...)

HP: C'est ce qui arrive dans ce genre de série. Mais quand il y a une tension et qu'elle disparait... Mais vous avez-là un super show. je ne suis pas vraiment inquiète.
NF: Oui. Stana (Katic) et moi on n'est pas d'accord là-dessus. Elle pense qu'il est tout à fait possible de les mettre ensemble (NDT: Castle et Beckett) et que la série y survive.
Personnellement, j'adore voir les personnages que j'aime à la télé échouer. J'aime en savooir plus qu'eux. J'aime quand ils sont imparfaits, qu'ils ont besoin de grandir et d'apprendre. Ils doivent le faire tous les deux en même temps. Même quand l'un est prêt, l'autre non. C'est toujours "jamais les deux ne doivent se rencontrer". Et je pense que non scénaristes ont très bien réussi ça. Les persos se rapprochent puis ils s'éloignent. Puis se rapprochent encore plus et s'éloignent encore plus. C'est ce qui me plaît. J'aime être plus intelligent que les gens que je regarde à la télé.

HP: Une des choses que je préfère dans le série est la relation qu'a votre personnage avec sa fille.
NF: Vous l'avez ratée! Molly était là hier soir. ça faisait une semaine et demi que je ne l'avais pas vue. Elle n'était pas dans l'épisode que nous avons tourné.
Le seul problème que j'ai avec elle... quand elle a commencé la série, elle avait 14 ans, presque 15. Maintenant elle a 17 ans. ça m'est arrivé ausi sur "One life to live". Voir quelqu'un que vous considérez comme votre petite soeur et pour laquelle vous vous sentez un peu responsable de son éducation. C'est quelque chose de difficile. Et je ne suis même pas père! J'ai une sorte de pécher d'orgueil vis à vis de Molly. Je ne sais pas pourquoi. Je ne suis pas responsable d'elle. Elle a de super parents. Mais c'est comme ça.

HP: Est-ce que vous allez encore faire des références à Firefly? Parce que c'est super!
NF: Encore une chose pour laquelle je ne dirai jamais "jamais". J'ai fait des séries et des pilotes qui ont été annulés et ça m'a brisé le coeur. J'avais décidé de ne jamais tomber amoureux d'une série. C'est juste le boulot. C'est un travail et il n'y a pas de garanties à Hollywood. ET je suis tombé amoureux de Firefly. Je l'ai aimée dès le premier jour. J'étais celui qui disais "Ne vous inquiétez pas! Je sais que l'avenir a l'air sombre mais on fait un super boulot. Une super série. Elle ne sera pas annulée!" Boom. Annulée! J'étais désespéré. Et Joss a dit, je vais trouver une autre maison pour Firefly. On va faire autre chose avec Firefly. Et il a eu le film. Il a eu Serenity pour nous. Joss m'a beaucoup appris et un chose qu'il m'a appris c'est de ne jamais dire jamais.

HP: Je sais que Jewel Staite a tweeté qu'elle avait retrouvé une boite de souvenirs de Serenity et qu'elle contenait un dessin d'un "doigt (le majeur ...)" que vous aviez fait. Pouvez-vous nous expliquer?
NF: C'était un truc... [rires] vous savez, on est tout le temps sur le tournage et on est tous des amis. C'était mon truc avec Jewel, un des nombreux petits jeux que nous avions. L'un d'eux était que je lui faisait un compliment toujours accompagné de la phrase "si tu aimes manger de la m... de cheval". Un autre jeu consistait à savoir de combien de manières différentes on pouvait faire "un doigt"... Et on peut être vraiment créatif. Sur une série de science-fiction, on a beaucoup d'accessoires, de trucs... un holster par exemple. ça a toujours été un plaisir.

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